Prince impérial et soutien affiché au Président Donald Trump

Sur les réseaux sociaux, le prince brésilien Luiz-Philippe d’Orléans-Bragance a manifesté son soutien au Président Donald Trump. Les deux hommes se sont rencontrés à diverses reprises et sont liés professionnellement.

Député fédéral du Brésil depuis 2018, le prince Luiz-Philippe d’Orléans-Bragance, 55 ans, n’a pas caché sa satisfaction du retour du Président Donald Trump aux affaires de l’État. Dans un long tweet, le descendant de l’Empereur Dom Pedro II estime que la victoire du leader des Républicains « ouvre un nouveau chapitre de force, de liberté et de souveraineté aux États-Unis ».

Donald Trump inicia um novo capítulo de força, liberdade e soberania nos Estados Unidos. O mundo precisa de líderes que coloquem suas nações em primeiro lugar, defendam valores fundadores e protejam sua cidadania, civilização e fronteiras.

— Luiz Philippe de Orleans e Bragança (@lpbragancabr) January 20, 2025

Un soutien appuyé au Président Donald Trump

« Le monde a besoin de dirigeants qui accordent la priorité à leurs nations, défendent les valeurs fondatrices et protègent leur citoyenneté, leur civilisation et leurs frontières », n’a pas hésité à rappeler le prince Vassouras. Selon l’élu fédéral, ce retour devrait influer la politique brésilienne, notamment en matière de lutte contre la drogue avec une Maison blanche qui pourrait imposer des sanctions à des députés, ministres impliqués ou suspectéS de participer à de telles activités. « Un espoir », pour le prince Luiz-Philippe d’Orléans-Bragance.

Un soutien qui n’a pas manqué de faire réagir certains internautes qui ont pointé du doigt ce soutien « qui ferait se retourner dans sa tombe son ancêtre » (sic) ou d’autres qui pensent que le prince impérial se prépare à être candidat à l’élection présidentielle de 2026. Longtemps considéré comme l’un des dauphins du Président Jaïr Bolsonaro, lequel a été rendu inéligible à la suite d’accusations de tentative de coup d’Etat, le rapprochement entre le prince Luiz-Philippe d’Orléans et le Président Donald Trump n’a rien d’étonnant. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps.

Un prince lié professionnellement au président américain

En 2021, le prince impérial et le président américain avaient conjointement annoncé la création une nouvelle plateforme de réseau social appelée « Truth social », listée au Nasdaq. Un « média libre » officiellement mis en place pour « lutter contre la tyrannie des Bigtechs » mais en réalité pour être un contre-pied aux réseaux sociaux qui avaient décidé d’éloigner Donald Trump de toute interaction sur le net. Totalement dévoué à la cause « trumpiste », n’épargnant pas le Président français Emmanuel Macron, il compterait actuellement un million d’utilisateurs.

Lors de cette rencontre, Luiz-Philippe d’Orléans avait annoncé qu’il était nommé directeur financier de nouveau groupe, né de la fusion Digital World Acquisition Group et Trump Media et Technology Group. Selon le parlementaire, cette décision de rejoindre l’entreprise du Président américain se justifiait par le besoin de protéger « la liberté d'exprimer des idées et des opinions, menacée » par les entreprises de la Silicon Valley et par des facteurs tels que les « politiques identitaires » — des programmes qui impliquent des questions telles que le genre et la race menées pour « déstabiliser les sociétés », dans des propos rapportés par le quotidien O Globo. Donald Trump s’exprime d’ailleurs sur son propre réseau social (qui possède une version en portugais) plus que sur X (anciennement Twitter) dont le compte a été réouvert en 2022 par son nouveau propriétaire, Elon Musk.

En 2020, le prince impérial avait dénoncé les trucages de l’élection américaine qui avait vu l’élection du démocrate Joe Biden à la tête des Etats-Unis. Volontiers conservateur, opposé au wokisme, le prince Luiz-Philippe d’Orléans-Bragance est le premier membre de l'ancienne famille impériale régnante à occuper un poste politique d’une telle importance, depuis la proclamation de la République en 1889. Parmi les propositions de son programme, figure la réforme du statut du chef d’État, de l’institution parlementaire, des dépenses publiques de l’État et la création nouvelle constitution sur le modèle de celle de 1824 qui a établi la monarchie comme modèle de gouvernement.

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