Lorsque la République démocratique allemande est proclamée en 1949, les communistes s’empressent d’exproprier sans ménagement les familles aristocrates locales. Obligées de s’enfuir vers l’ouest en attendant des jours meilleurs, trois décennies après la chute du mur de Berlin, elles peinent encore à récupérer leurs biens laissés en mauvais état.
Le baron von dem Knesebeck était fier de son pédigrée. Un arbre qui compte quelques illustres ancêtres dont un maréchal de renom, diplomate et militaire de qualité, qui n’a pas démérité pas face à Napoléon, sauvant même le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse des griffes de l’empereur des Français à la bataille d’ Iéna (1806). Son portrait trône toujours sur le dessus d’une cheminée du « château » familial, une simple maison à l’espace réduit. « Ce n’est pas un véritable château » s’en amusait le baron, décédé en2020, en pleine crise de covid . Le château des von dem Knesebeck a été détruit par les communistes qui ont occupé cette partie de l’Allemagne durant un demi-siècle. Sa famille est l’exemple même des difficultés auxquelles fait toujours face l’aristocratie est-allemande. La suite est à décpuvrir sur le site de la Revue Dynastie.
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