Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme dénonce la gestion des émeutes

Depuis le décès tragique du jeune Nahel, victime d’un tir par un policier alors qu’il se faisait arrêter pour conduite dangereuse le 27 juin 2023, la France métropolitaine et ultramarine vit au rythme des émeutes. Pillages, incendies, destructions, certains partis politiques encouragent les affrontements avec les forces de police, d’autres exigent l’état d’urgence. Sur ses réseaux sociaux, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme a dénoncé un séparatisme ambiant et le laxisme des gouvernements qui se sont succédé jusqu’à aujourd’hui. 

Suivi par quelques milliers de personnes, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme (62 ans) est un descendant de Louis XIV. Proche du parti Reconquête pour lequel son fils, le prince Amaury, a été un candidat aux dernières élections législatives (2022), il publie régulièrement des éditoriaux sur ses réseaux sociaux. Alors que la France vit au rythme des émeutes depuis cinq jours, à la suite de la mort de Nahel (17 ans), victime d’un tir policier après une longue course poursuite, le prince a pris sa plume pour faire part de sa colère, expression d’une large partie de la population française. 

Le prince Charles-Emmanuel de Bourbon dénonce la gestion calamiteuse des événements

« Les pillages, destructions de biens publics, incendies de véhicules et attaques de bâtiments deviennent l’expression d’un mal-être, d’une volonté séparatiste, d’une prise locale de pouvoir par les cartels de drogues, de la volonté d’insurrection de groupuscules haineux de la France et des Français » assure Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme qui dénonce le « climat insurrectionnel » qui prévaut sur le territoire métropolitain et ultramarin.  « Pour créer une sécession, ils se sont organisés, attendent le moment où ils vont pouvoir exprimer leur fanatisme et leur détestation des coutumes, mœurs, culture, patrimoine historique et traditions de la France des Français, car leur but est de déconstruire notre pays, le détruire… » affime t-il. Accusant certains partis, sans les nommer, de cautionner les émeutes, il pointe du doigt « une complicité passive de nantis bien confortablement installés chez eux, au calme et en sécurité » qui ont tout intérêt à ce que le chaos se poursuive dans le pays. « Les gestionnaires gouvernementaux se permettent de juger avant la justice, condamnent le policier (par des qualifications hors de propos de l’acte « inexplicable et inexcusable ») alors que l’enquête est en cours, qu’ils méconnaissent le déroulement réel des faits, sans retenue pour le droit à la défense et sans respecter la présomption d’innocence » regrette Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme qui s’irrite également de la gestion de la crise par les membres du gouvernement. « Ils s’avèrent incapables de prendre de la hauteur. La France et les Français souffrent de l’incompétence et l’affaiblissement de ces malfaisants » renchérit le prince royal. 

« La mort d’un jeune est toujours un drame pour ses proches. Respecter la douleur dans la dignité et la pudeur impose un deuil dans le calme et la grandeur de l’humilité afin de respecter la tristesse » rappelle Charles-Emmanuel de Bourbon, premier prince de France, à réagir officiellement à cette crise qui, même une fois éteinte, pourrait se renouveler avec tout autant d’intensité la prochaine fois.

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