Le prince Charles Philippe d'Orléans, cousin du comte de Paris, a exprimé sa profonde déception et son indignation face à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, qu'il juge offensante.
Dans une lettre ouverte virulente publiée sur son site officiel, le prince Charles Philippe d'Orléans a exprimé une vive critique de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Initialement enthousiaste, le prince avait prévu de suivre l'événement avec son épouse Naomi, installés dans une suite d'hôtel en Bavière où ils séjournent, anticipant « le plus beau spectacle jamais réalisé dans l'Histoire ». « Malgré les attentes élevées et le battage médiatique, cette cérémonie qui se voulait être un événement mémorable et grandiose, a malheureusement été une très grande déception, voir même une consternation face à certaines scènes que je condamne vivement », a déclaré le duc d'Anjou.
Un enthousiasme brisé
Charles Philippe d'Orléans raconte avoir attendu avec impatience cette cérémonie, espérant que le metteur en scène Thomas Jolly, surnommé « le surdoué du spectacle » par Le Figaro, transformerait Paris et la Seine en une scène grandiose. En vain. « les segments étaient mal coordonnés, créant des transitions abruptes et incohérentes », déplore-t-il. Critiquant la qualité des effets spéciaux, les qualifiant de « médiocre exécution et d’un manque d’originalité désolant », le duc d'Anjou est revenu sur l'un des moments les plus controversés de la soirée. : la représentation de la reine Marie-Antoinette décapitée, chantant sur un air révolutionnaire interprété par le groupe de métal français Gojira. Pour le prince, cette scène était non seulement scandaleuse mais aussi profondément inappropriée. « La Révolution française est un sujet chargé de douleur et de violence », rappelle-t-il, soulignant l'incongruité d'évoquer une période de terreur et de sang lors d'une cérémonie censée être festive et universelle.
Parodie de la Dernière Cène : Une offense religieuse
Une autre scène qui a indigné le prince est la parodie de la dernière Cène du Christ, mettant en scène des drag-queens. « Insensibilité religieuse que je condamne et une fois de plus inadéquation avec l’esprit des Jeux Olympiques », écrit-il, soulignant que cette représentation était offensante et blasphématoire pour les 2,4 milliards de chrétiens dans le monde. « Les Jeux Olympiques doivent promouvoir l’unité, la paix et le respect mutuel entre les différentes cultures et croyances du monde. Une parodie de la dernière Cène dans un contexte de division et provocation est une déviation provocatrice et scandaleuse de ces principes » poursuit le descendant du roi Louis-Philippe Ier. La performance de la chanteuse Aya Nakamura, utilisant un langage grossier avec l’Institut de France en toile de fond, a également été vivement critiquée par Charles Philippe d'Orléans. Le cousin du prétendant au trône de France, le prince Jean d’Orléans, y a vu un manque de respect envers l’Académie française, gardienne de la pureté de la langue française. De plus, la participation de la Garde républicaine dans une performance « frivole et ridicule » a été perçue par le cousin du comte de Paris comme une dévalorisation de cette institution respectée.
Des valeurs olympiques trahies selon le descendant de Louis-Philippe Ier
Le prince Charles Philippe d'Orléans a conclu sa lettre en regrettant que les valeurs de l’Olympe, telles que l’excellence, l’amitié, le respect et l’unité, n’aient pas été représentées lors de cette cérémonie, déplorant l’absence de moments inspirants et mémorables, ainsi que la faible présence des athlètes, véritables héros des Jeux Olympiques. « En 1992, j’étais volontaire aux Jeux Olympiques de Barcelone. Lors de la cérémonie d’ouverture, j’ai pleuré. C’était beau, émouvant, fort, symbolique. (...) J’ai failli pleurer, mais de honte pour notre belle France et de tristesse pour ce rendez-vous manqué », conclut-il, exprimant sa profonde déception pour ce qu'il considère comme un échec artistique et culturel.
Cette lettre ouverte du prince Charles Philippe d'Orléans, qui n’est pas la première du genre et avec des prises de positions qui commencent à susciter des interrogations au sein de la mouvance royaliste, résonne encore ce jour comme une critique sévère envers les organisateurs de la cérémonie, soulignant un décalage entre les attentes et la réalisation, ainsi qu'un manque de respect envers les valeurs et les symboles que cet événement se devait de célébrer.
Copyright@Frederic de Natal