A l’approche des prochaines élections présidentielles de 2022, Éric Zemmour est un candidat qui cristallise les passions et qui ne cache pas son admiration pour Napoléon Ier, Jacques Bainville ou Charles Maurras. Drainant derrière lui les déçus d’une droite républicaine, catholique ou nationaliste, l’ancien journaliste de CNEWS a su autant séduire une large frange de la population française par ses discours « vieille France » que rassembler contre lui toutes les oppositions. Représentant officiellement 20% de l’électorat actuel, le leader de « Reconquête » tente de réunir monarchistes comme bonapartistes sous le logo de son parti tricolore. Avec plus ou moins de succès. Entre amour et désamour, une enquête de la Revue Dynastie.
« Maurras exalta jadis les quarante rois qui ont fait la France ; il nous faut désormais compter les quarante années qui ont défait la France ». Dans l’introduction de son livre « Un suicide français » (2014), Éric Zemmour n’hésite pas à citer le chantre de l’Action française (AF) comme référence. Un personnage indissociable de l’histoire de l’Entre-deux-guerres et du royalisme français qui continue de défrayer la chronique, sept décennies après son décès. Une « divine surprise » qui a de quoi faire frétiller les adhérents et sympathisants actuels de cette école de pensée, qui adhèrent volontiers aux idées du polémiste et qui (pour certains) n’ont pas hésité à rejoindre ses équipes, dirigeant même certaines cellules locales de « Génération Z ». « Nous sommes patriotes avant d’être monarchistes. Si le Bien commun passe par avoir un président comme Zemmour, alors très bien » confirme Antoine Beth, ancien porte-parole des maurassiens, cité par le quotidien « Le Monde ». L’engouement de la part de ces monarchistes est palpable comme le rappelle également « Times of Israël » qui a enquêté sur les soutiens politiques d’Éric Zemmour. La suite est à découvrir sur le site de la Revue Dynastie.
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