Lors d'une allocution poignante, le prince Louis Alphonse de Bourbon, prétendant au trône de France, a exprimé son soutien indéfectible aux Chrétiens d'Orient, insistant sur la nécessité de renforcer les efforts de chacun pour aider ces communautés persécutées dans les anciens états latins du Levant.
« Cette cause m’est très chère et je peux affirmer ce soir que jamais nous ne ferons assez pour nos frères, obligés de vivre leur foi dans des conditions tragiques, souvent précaires, parfois mortelles. Ils souffrent dans leur âme tout autant que dans leur corps », a déclaré le prince Louis Alphonse de Bourbon, au cours d’un repas organisé le 1er juin 2024, à l'occasion de son cinquantième anniversaire, soulignant la gravité de la situation à laquelle ces communautés sont confrontées.
Louis de Bourbon rappelle l'importance de soutenir les Chrétiens d'Orient
Le duc d'Anjou a déploré le manque de ferveur religieuse des vieilles nations chrétiennes d'Europe, qui, en oubliant leurs racines, aggravent encore la vulnérabilité des Chrétiens d'Orient. Il a salué Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient, pour son dévouement à cette cause. « Merci à Monseigneur Pascal Gollnisch d’évoquer leur situation et de montrer comment, concrètement, on peut les aider notamment en maintenant la formation et l’enseignement, gages d’un avenir meilleur. Il consacre son énergie à réconforter ces populations meurtries, tout en leur donnant des raisons d’espérer », a rappelé le descendant du roi Louis XIV. Louant Monseigneur Gollnisch pour son engagement à maintenir la flamme de l'espoir parmi ces communautés, à travers « les actions qu’il mène, les encouragements qu’il suscite, les dons qu’il recueille, les volontaires qu’il envoie sur le terrain, il maintient la flamme de l’espoir, notamment en témoignant qu’il y a des Français qui continuent à penser à eux », a affirmé le cousin du roi Felipe VI d’Espagne.
Un héritage historique qui le place dans les pas du Comte de Chambord
Louis Alphonse de Bourbon a également soulevé l'importance de l'Espérance et de la Charité, valeurs fondamentales qui doivent guider les actions envers les Chrétiens d'Orient. Le duc d'Anjou, qui a récemment participé au pélérinage de Chartres, a inscrit son soutien dans une longue tradition française de protection des Chrétiens d'Orient, évoquant les figures historiques telles que Saint-Louis, François Ier et le comte de Chambord. « Cette question d’Orient est aussi une longue tradition de notre pays et de la royauté française, puisque je me rattache, bien évidemment, notamment à Louis IX, devenu Saint-Louis, qui fit de la protection des Lieux Saints une des préoccupations majeures de son règne. Plus tard, François Ier fut le protecteur naturel des chrétiens d’Orient, au nom de la France, fille aînée de l’Église, respectée dans le monde entier », a déclaré le prétendant au trône de France, sous les yeux de quelques dizaines de personnes présentes à ce repas. « C’est à nous de continuer cette tradition ! Je remercie tous ceux qui y contribuent à travers l’Œuvre d’Orient et tous les autres organismes et associations qui y consacrent temps, énergie, bénévolat et moyens financiers », a ajouté le prince.
Un appel vibrant du duc d'Anjou, profondément croyant, qui met en lumière la situation critique des Chrétiens d'Orient et appelle à une mobilisation accrue pour leur venir en aide, rappelant le lien historique et spirituel qui unit la France à ces communautés persécutées.
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