Louis-Alphonse de Bourbon, entrepreneur écologiste en Afrique

Désigné influenceur de l’année 2017, le prince Louis-Alphonse de Bourbon est un entrepreneur qui ne cesse d’innover. Avec quatre autres investisseurs, il a fondé l’entreprise Eco-Lys Recycling en 2021. Basée en Espagne et au Maroc (Afrique du Nord), elle est spécialisée dans le recyclage du plastique. Un des prétendants au trône de France, le cousin du roi Felipe VI rejoint ainsi tous les princes et princesses déjà investis dans la lutte pour la préservation de l’environnement. 

Louis-Alphonse de Bourbon (49 ans) est un prince qui ne cesse d’investir dans tous les secteurs. Ce banquier de profession est un éclectique. Après une compagnie de taxis, une société de fitness, une autre spécialisée dans les jeux de cartes (qui ont suscité de nombreuses controverses), ce prétendant au trône de France a décidé de s’engager dans la lutte pour la préservation de l’environnement.  En 2021, il a fondé la société Eco-Lys Recycling avec quatre autres investisseurs. L'idée est née « lorsque l'un de mes associés actuels, qui est aussi un parent et un bon ami, est venu nous aider à nous présenter à certains pays qu'il avait vus afin de mener à bien cette tâche de recyclage du plastique » a expliqué le prince Louis-Alphonse de Bourbon lors d’une interview accordée au quotidien Alatayar, le 15 juin 2023. Selon sa fiche commerciale, elle est spécialisée dans la collecte, la sélection, le traitement des déchets industriels banals, des ordures ménagères, et des déchets industriels spéciaux (dits dangereux) .

Louis-Alphonse de Bourbon, écologiste engagé en Afrique

Pour le cousin du roi Felipe VI, l’idée de « recycler des bouteilles en plastique et empêcher la pollution de s'aggraver » répondait à ses propres objectifs en matière d’engagement en faveur de l’écologie.  Soutenu par la monarchie chérifienne, le prince a également crée des emplois locaux dans « des conditions sanitaires bien meilleures que celles qu'ils ont aujourd'hui ». « Nous avons introduit au Maroc l'économie verte et l'économie circulaire » ajoute Louis-Alphonse de Bourbon. Nous avons « obtenu un entrepôt et fait venir des machines coûteuses de différents pays, acheté du plastique, des balles de bouteilles en plastique. Nous brisons ensuite les balles, les nettoyons et les broyons pour en faire des granulés, que nous vendons ensuite. Nous estimons que pour chaque tonne de plastique que nous achetons, nous créons un emploi indirect, en plus des emplois créés dans l'entreprise » a expliqué le duc d’Anjou. « Dans d'autres pays, la bureaucratie est précisément ce qui fait reculer les entreprises. Ici, au contraire, on vous offre un plateau d'argent pour que vous puissiez vous consacrer à ce que vous savez faire et vous concentrer sur la rentabilité de votre entreprise et la création d'emplois et de richesses » renchéri l’époux de Margarita Vargas, fille du banquier du régime vénézuélien.

Il entend s’étendre. Le prince confesse avoir déjà noué des contacts avec le Sénégal et la Mauritanie en vue de se développer. « L'environnementalisme ne consiste pas à limiter les gens à faire certaines choses, bien au contraire. Nous contribuons à l'assainissement de la planète sans priver les gens d'autres libertés. (…) Plus nous aurons de fournisseurs, plus nous pourrons investir pour créer plus d'emplois, plus de richesses et continuer à nettoyer la planète et à la préserver » explique le prince Louis-Alphonse de Bourbon qui s’exprimait en marge d’une réunion d'affaires Espagne-Maroc qui s'est récemment tenue à Casablanca.

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