Louis de Bourbon dénonce la dérive idéologique des Jeux olympiques

Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, le prince Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou, a exprimé son admiration pour les Jeux olympiques de Paris 2024 et leur potentiel à unir les Français dans un esprit de dépassement de soi et de respect mutuel. Toutefois, il a sévèrement critiqué vivement certains aspects de la cérémonie d'ouverture, dénonçant une dérive idéologique qu'il considère contraire aux valeurs historiques de la France.

Le prince Louis-Alphonse de Bourbon, 50 ans, est prétendant au trône de France. Ce père de 4 enfants incarne les principes de la Légitimité, ce que le royalisme compte de plus catholique et de plus traditionaliste au sein de cette mouvance qui soutient ses droits à la couronne selon les Lois fondamentales. Face aux polémiques nées de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, il a décidé de réagir. C’est dans les colonnes du Journal du Dimanche (JDD) que le duc d’Anjou, titre de courtoisie qu’il porte depuis 1989, a décidé de partager ses réflexions et de s’adresser aux Français.

Louis de Bourbon : La cérémonie d’ouverture des JO, un spectacle dénaturé ! https://t.co/YQUFn3rd3f

— Le JDD (@leJDD) July 29, 2024

Un prince qui souhaite que ces jeux soient l'objet d'une unité nationale

La tribune est engagée. Le prince louis-Alphonse de Bourbon, sportif lui-même, entend se placer au-dessus du débat qui divise actuellement les Français. Se voulant consensuel, il a souhaité exprimer d'abord son admiration pour l'esprit des Jeux, soulignant leur capacité à célébrer le dépassement de soi et le respect des autres, des valeurs particulièrement importantes pour la France, selon lui.  Espérant que ces Jeux seront un moment de communion nationale, permettant à tous les Français de se rassembler dans un esprit de fête et de solidarité, il s’est réjoui également qu’ils offrent une pause bienvenue après une année marquée par des crises internationales et nationales.

Le duc d'Anjou condamne la dérive idéologique de la cérémonie d'ouverture

Toutefois, le duc d'Anjou n’a caché pas sa déception face à certains aspects de la cérémonie d'ouverture des Jeux. En tant qu'aîné de la Maison de Bourbon et descendant des quarante rois qui ont façonné la France, il estime qu'il ne peut rester silencieux devant ce qu'il décrit comme un spectacle désolant, volontairement offensant et provocant, s'éloignant de l'objectif de créer un événement inclusif et respectueux pour tous. Bien que la cérémonie ait inclus des performances artistiques et techniques à la hauteur du génie français, il a vertement critiqué la présence de certains contenus qu'il qualifie « d'idéologiques, mortifères et abjects ». Louis -Alphonse de Bourbon a dénoncé une déviation du projet initial des Jeux olympiques, qui est de rassembler et d'unir les peuples dans un climat respectueux. Le cousin du roi Felipe VI, monarque présent lors de la cérémonie, dont le visage s’est décontenancé face à la scène d’une Marie-Antoinette décapitée, a vu dans ces éléments la manifestation d'un régime qu'il perçoit comme profondément antichrétien et oublieux de l'histoire millénaire de la France, marquée par la monarchie chrétienne.

L'intervention du prince Louis-Alphonse de Bourbon met particulièrement en lumière les tensions entre tradition et modernité lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce prétendant au trône refuse de voir la France réduite à l'image présentée lors de cette cérémonie. Pour lui, la France vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Il rappelle que, avant d'être la mère des révolutions et du progressisme, la France fut « la Fille aînée de l'Église, ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement ». « Tant que sa Maison demeurera », Louis-Alphonse de Bourbon promet de continuer « à montrer qu'un autre chemin est possible », basé sur la grandeur, la beauté et la vérité, appelant à une réflexion nationale sur le modèle de société que les Français souhaitent pour leur pays, et insistant sur la nécessité de rebâtir la France sur des bases solides, respectueuses « de ses traditions et de l’union ».

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