Charles III pourrait convoquer un sommet pour renforcer la monarchie
Charles III pourrait convoquer un sommet pour renforcer la monarchie
Selon les tabloïds britanniques, le roi Charles III s'apprêterait à convoquer un mini-sommet au château de Balmoral afin de définir l'avenir de la Monarchie et les objectifs qui doivent servir à renforcer les liens de la Couronne avec les pays du Commonwealth.
À l'approche du premier anniversaire du décès de la reine Elizabeth II et du début du règne du roi Charles, le 8 septembre prochain, une nouvelle dynamique semble se dessiner au sein de la famille royale britannique. Selon divers médias, le monarque serait sur le point de convoquer un mini-sommet urgent, impliquant le prince William de Galles et Kate Middleton, afin de discuter de l'avenir de la monarchie et de trouver le moyen de renforcer les liens avec le Commonwealth. Certains pays-membres, dont Charles III est encore le monarque, souhaitant couper leurs liens avec Londres. Le sommet, prévu à Balmoral, où la famille royale britannique passe traditionnellement ses jours d'été, revêt une signification particulière en raison de son emplacement et du moment choisi. Une réunion cruciale qui pourrait également définir le rôle exact et spécifique de chacun au sein de la monarchie. Bien que cette même presse ne dévoile aucun détail des tâches qui seraient réaffectées aux royaux.
Renforcer les liens du Commonwealth et péréniser la monarchie
L'un des aspects les plus frappants de ce sommet resterait l'accent mis sur l'utilisation de la popularité du prince William de Galles, héritier de la couronne, et de son épouse Kate Middleton, afin de renforcer l'unité du Commonwealth. Les articles convergent tous sur le fait que le roi Charles III souhaiterait capitaliser sur la "personnalité vedette" du jeune couple royal, permettant ainsi de promouvoir l'image d'une royauté solide, capable de renforcer les liens au sein des différentes nations qui composent le Commonwealth. Toujours selon la presse britannique et internationale, Charles aurait l'intention de définir des objectifs clairs pour les douze prochains mois. Ils engloberaient des voyages diplomatiques à l'étranger, des engagements clés et des initiatives stratégiques. L'approche du roi reflète sa conviction que le Commonwealth doit être au cœur de son règne, en réponse au vœu de sa défunte mère de péréniser la monarchie et la rendre plus propre de ses sujets quelques soient les milliers de kilomètres qui les séparent de la couronne. L'importance des voyages diplomatiques à venir ne peut être sous-estimée. Charles III prévoit de visiter le Kenya, le Canada et l'Australie, trois pays clés au sein du Commonwealth. En choisissant ces destinations, le roi cherche à renforcer les liens historiques et culturels qui relient ces nations à la Grande-Bretagne et à la monarchie britannique. Autre voyage prévu : celui du souverain et de son épouse, la reine Camilla, en France, aux alentours du 20 septembre 2023. Un déplacement qui a été annoncé par le quotidien Sud-Ouest (mais qui n'a pas été encore confirmé par Buckingham Palace ou le gouvernement du Premier ministre Rishi Sunak ) et supposé palier celui de mars 2023 qui a été annulé pour cause d'émeutes dans l'Hexagone.
Les Républicains en embuscade
Cependant, ces démarches ne sont pas sans critiques. Graham Smith, le tonitruant leader du groupe anti-monarchie Republic, a exprimé des doutes quant à la profondeur des changements envisagés. Il qualifie la démarche de la famille royale de "superficielle et d'absurde", insistant sur le fait que peu de choses changeront et que ces changements passeront probablement inaperçus pour la plupart des gens. Graham Smith, qui bénéficie d'un large accès aux médias et d'une base de soutien solide ( 25% des Britanniques souhaiteraient la fin de la monarchie), pense que cela va produire l'effet inverse de ce qui est attendu et que les processus d'indépendance seront bien menées à terme par certaines îles des Caraîbes comme la Jamaïque.
En dépit de ces critiques, le roi Charles III demeure résolu à façonner l'avenir de la monarchie en tirant parti de la popularité de son fils âiné et de sa bru pour faire oublier les frasques récentes d'une partie de la maison Windsor.