Exclusif : Les coulisses du mariage impérial Romanov révélées

C’est un parfum d’antan qui va planer au-dessus de la cathédrale Saint-Isaac. Demain à Saint-Pétersbourg, le grand-duc Georges Romanov va épouser religieusement Victoria-Rebecca Bettarini Romanovna. Monarchies et Dynasties du monde vous révèle en exclusivité les coulisses d’un mariage grandiose qui va réunir toutes les familles royales d’Europe et d’ailleurs. 

C’est au palais Vladimir que les premières festivités vont débuter ce soir. Plus de 300 invités sont appelés à se réunir autour du grand-duc Georges Romanov et de Victoria-Rebecca Bettarini Romanovna pour un dîner dont la réalisation a été confiée au restaurateur Evgueni Viktorovitch Prigojine, considéré comme un proche du président Vladimir Poutine. La maison de vin italienne Brugnano, les vignerons siciliens Fardella della Ripa et les fabricants de champagne français Boërl & Kroff sont les marques retenues par le couple pour accompagner un menu dont le détail n’a pas été communiqué. Excepté le gâteau de mariage, une pièce montée préparée par le chef pâtissier belge Michael Lewis-Anderson, habitué de la cour royale de Belgique.  

Place au mariage le lendemain avec selon la presse locale, un millier de personnes attendues pour une cérémonie d'état haute en couleurs. Le mariage devrait durer deux heures et présidé par le métropolite Barsanuphe de Saint-Pétersbourg et Ladoga . Les bagues que le couple échangera dans la cathédrale Saint-Isaac ont été créés par la maison de Fabergé. La maison parisienne Chaumet a réalisé, quant à elle, pour l'épouse du grand-duc le diadème Lacis - or blanc- composé de 438 diamants, pesant 5 carats au centre. Il a fallu 800 heures pour réaliser ce diadème inédit. La robe de Victoria-Rebecca Bettarini Romanovna a été confectionnée par les célèbres créatrices de mode Rim Acra et Diana Samarina. La future mariée aura une traine de sept mètres, décorée d'armoiries en or avec des broderies faîtes à la main et complétées par des éléments décoratifs qui sont centenaires. Les costumes des mariés seront remis par la suite à un musée russe de l’ancienne capitale impériale. C’est le bijoutier Roman Karakurkchi, qui a créé des bijoux pour la future princesse. « L’'idée était de conserver un certain style primordialement russe, un style tsariste » a expliqué le célèbre joaillier.

Le soir, seul un tiers des invités pourra rejoindre le Musée ethnographique où se déroulera le repas de mariage. Un lieu symbolique puisqu’il a été fondé par le tsar Nicolas II dont le grand-duc est l'arrière-arrière-petit- cousin. Le 2 octobre, c’est un brunch qui sera organisé au Palais Constantin avec une vente de charité organisée à cette occasion. Cet ultime repas clôturera une cérémonie qui doit être retransmise à la télévision nationale. Le grand-duc Georges Romanov et son future épouse passeront leur lune de miel en Russie où ils visiteront plusieurs régions. 

Le montant exact de toutes les dépenses prévues pour la célébration n'a pas été divulgué.  Il n'a pas été possible de savoir, en dépit de sources croisées, combien ont couté la création de la robe. Aucune des créatrices concernées n'a  accepté de divulguer le coût de la commande. Une des robes de la marié est estimée à plus de deux millions de dollars. Avec le diadème Chaumet, la question du prix a fait également polémique. Le New York Times a affirmé que le coût minimum pouvait être estimé à de 300 000 dollars. Les alliances Fabergé, fabriquées sous la houlette de Sarah Fabergé, l'arrière-petite-fille du fondateur de la célèbre maison bien connue des Romanov pour ses fameux oeufs, auraient coûté pas moins de 3 millions d'euros. Pour le repas, on parle également de plusieurs millions d'euros.  Des chiffres basés sur de la pure spéculation rappellent les médias russes. 

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