Reza Pahlavi appelle à défendre les droits des homosexuel(le)s

Il s'appelait Alireza Monfared, il était iranien et avait 20 ans. Il devait partir en Turquie. Sa vie s'est brutalement arrêtée le 4 mai après que 3 personnes de sa famille aient découvert qu'il avait été exempté de son service militaire pour ses préférences sexuelles. Emmené loin de chez lui, il a été décapité. Face à cette tragédie, le prince Reza Pahlavi Shah a décidé de réagir et apporter son soutien aux gays et lesbiennes de son pays. Une communauté dont les droits sont inexistants depuis la révolution de 1979.

L'affaire est devenue internatonale. " Dans une situation où les lois en Iran justifient le harcèlement et les exactions contre la communauté LGBT alors qu'elle devrait les protéger, je demande à mes compatriotes, en particulier ceux qui me font confiance et me suivent, de défendre et de soutenir cette communauté" a déclaré le prétendant au trône après avoir découvert le meurtre d'un étudiant de 20 ans, Alireza Monfared, décapité par sa famille (ses frères et cousins) pour ses préférences sexuelles. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs que les Pahlavis se positionnent sur ce sujet. Son épouse avait-elle même pris fait et cause pour la communauté homosexuelle, il y a un an. "Je soutiens fermement les droits LGBT et j’espère que cette communauté vulnérable de réfugiés recevront de l’aide d’organisations internationales " avait écrit Yasmine Pahlavi qui s'inquiétaient du sort des iraniens fuyant le régime islamique, pourchassé pour leur partique sexuelle interdite par la charia. 

Sous la monarchie, les pratiques homosexuel(le)s étaient tolérées et des mariages de personnes de même sexe célébrés durant le règne de Mohammed Reza Shah (1978). Il est dit que la Shabanou Farah Pahlavi avait même félicité les premiers heureux élus en leur envoyant une lettre officielle. "Dans l’Iran libre de demain, la loi garantira la liberté et la sécurité fondamentales à tous les citoyens. Ni le sexe, l'appartenance ethnique, la religion ou l'orientation sexuelle ne priveront les individus de leurs droits fondamentaux ni ne donneront la supériorité ou la préférence légale à un groupe par rapport à un autre." a précisé  le prince Reza Shah Pahlavi sur l'ensemble des réseaux sociaux où il est présent. 

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