Dans le contexte de l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" déclenchée par le mouvement Hamas le 7 octobre, le prince Reza Pahlavi, leader de l'opposition en Iran et fils du dernier Shah d'Iran, a condamné l'attaque meurtrière et exprimé son soutien à Israël. L'Iran avait été l'un des premiers pays à reconnaître l'État d'Israël sous le règne des Pahlavi, une politique que le prince Reza Pahlavi continue de soutenir.
À la suite de l'attaque lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza, territoire autonome palestinien, le prince Reza Pahlavi a réagi avec fermeté sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué, il a déclaré : "Aujourd'hui, Israël est une fois de plus attaqué par des terroristes à l'idéologie meurtrière. Ces forces du mal et leurs partisans doivent être stoppés. Nous condamnons l'attaque brutale d'aujourd'hui contre des civils, la violence brutale contre les femmes et les enfants, ainsi que la prise d'otages de personnes innocentes. Avec tous les Iraniens épris de liberté et de paix, qui recherchent la coopération et la coexistence plutôt que l'inimitié avec leurs voisins, nous exprimons notre sincère sympathie aux victimes et à leurs familles."
Reza Pahlavi accuse les mollahs de financer le Hamas
Le prince Reza Pahlavi a également critiqué le régime en place à Téhéran, soulignant le soutien de la République islamique d'Iran au djihad islamique palestinien et à d'autres groupes qui partagent les velléités du Hamas. Il a accusé les dirigeants de Téhéran de piller les richesses iraniennes pour soutenir une idéologie meurtrière et les terroristes. En avril dernier, le prince Reza Shah Pahlavi s’était rendu à Jérusalem afin de recevoir le soutien d’Israël dans sa lutte pour le retour à la démocratie dans son pays. Reçu comme un véritable dirigeant, le prince impérial a reconnu les accords d’Abraham, Un traité signé entre les hébreux et pays musulmans jusqu’ici hostiles à leur existence et qui a mis à mal les volontés indépendantistes des Palestiniens.
Cette déclaration du prince Reza Pahlavi, leader de l'opposition, intervient dans un contexte de fortes tensions au Proche-Orient, mettant en lumière la division d'opinion au sein même de l'Iran, entre les partisans d'une politique d'ouverture (essentiellement en exil) et de paix et les défenseurs d'une idéologie plus radicale (actuellement au pouvoir).
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